Chronique R.N.C.P (Répertoire National des Certifications Professionnelles)

Créée par la loi de modernisation sociale n°2002-73 du 17 janvier 2002, la Commission Nationale de la Certification Professionnelle est placée sous l’autorité du ministre en charge de la formation professionnelle.

Chronique R.N.C.P (Répertoire National des Certifications Professionnelles)

Voici une présentation des textes officiels en vigueur concernant les missions de la C.N.C.P et l’objet du R.N.C.P.

La Commission nationale de la certification professionnelle (C.N.C.P)

Créée par la loi de modernisation sociale n°2002-73 du 17 janvier 2002, la Commission Nationale de la Certification Professionnelle est placée sous l’autorité du ministre en charge de la formation professionnelle.

Plus précisément, elle a pour mission de :

• Répertorier l’offre de certifications professionnelles (répertoire national des certifications professionnelles )

• Veiller à la cohérence, à la complémentarité et au renouvellement des diplômes et des titres ainsi qu’à leur adaptation à l’évolution des qualifications et de l’organisation du travail,

• Émettre des recommandations à l’attention des institutions délivrant des diplômes, des titres à finalité professionnelle ou des certificats de qualification professionnelle,

• Signaler les éventuelles correspondances totales ou partielles entre les certifications enregistrées dans le répertoire national, ainsi qu’entre ces dernières et d’autres certifications, notamment européennes,

• Réaliser l’évaluation publique des certificats de qualification professionnelle,

• Recenser dans un inventaire spécifique les certifications et habilitations correspondant à des compétences transversales exercées en situation professionnelle.

• Élaborer une nouvelle nomenclature des niveaux de certification en rapport avec les emplois occupés. Etc..

Le répertoire national des certifications professionnelles (R.N.C.P)

Il a pour objet de tenir à la disposition des personnes et des entreprises une information constamment à jour sur les diplômes et les titres à finalité professionnelle ainsi que sur les certificats de qualification figurant sur les listes établies par les commissions paritaires nationales de l’emploi des branches professionnelles. Il contribue à faciliter l’accès à l’emploi, la gestion des ressources humaines et la mobilité professionnelle. Les certifications enregistrées dans le répertoire sont reconnues sur l’ensemble du territoire national. L’enregistrement dans le répertoire national concerne la seule certification proprement dite.

La FFMBE s’est engagée dans cette longue procédure début 2011

1. Charge de travail et pilotage du projet par un groupe de travail dédié

2. Mise en oeuvre et constitution du dossier (rédaction de fiches descriptives)

3. Formalisation de l’activité massages-bien-être et élaboration des référentiels de compétences et d’activités

4. Elaboration des tableaux de placement (justifiant l’activité et l’intérêt économique)

En collaboration avec certains centres de formation agréés, élaboration de tableaux recensant les placements professionnels des anciens stagiaires (3 dernières promotions).

5. Mise en place de procédures référentielles pour la Certification et la VAE (Validation des Acquis par l’Expérience)

Le dossier R.N.C.P a été adressé par la F.F.M.B.E en septembre 2012 en Préfecture de Paris, relais de transmission avec la C.N.C.P. La délivrance du N° de Saisine est en attente (délai de 3 à 4 semaines). Instruction par le correspondant, avis des différentes commissions et décision. Le délai d’instruction du dossier peut s’étendre sur une période allant de 7 à 12 mois.

Les enjeux du R.N.C.P pour la FFMBE et ses adhérents praticiens et formateurs

• Financier : critère décisif pour les organismes financeurs dans l’octroi d’un financement dans le cadre d’un parcours de formation diplômant ou qualifiant.

• Reconnaissance officielle : inscription en tant que métier à part entière, visibilité sur le marché et outil qualitatif de référence au niveau national.

• Qualité de formation et système d’évaluation : processus de veille du métier et suivi des acquis.

• Légitimité : activité pouvant être exercée sereinement et ne plus faire l’objet des menaces corporatistes rencontrées.

• Stratégie de développement : investissement, communication, rapprochement avec les entreprises et autres institutions

En conclusion, le R.N.C.P tend à s’imposer comme la norme objective pour attester de la qualité des certifications professionnelles en France.

C’est donc par la voie du R.N.C.P et son encadrement par les pouvoirs publics, que nous espérons donner une juste reconnaissance dans la légitimité d’exercer notre métier passionnément humain.

Enfin, cette reconnaissance aura certainement pour effet de donner plus de considération, de conscience et d’ouverture aux massages bien- être, ainsi qu’au développement de la F.F.M.B.E, notamment dans son rôle de certificateur.

Les enjeux du R.N.C.P pour la FFMBE et ses adhérents

Praticiens et formateurs

• Financier : critère décisif pour les organismes financeurs dans l’octroi d’un financement dans le cadre d’un parcours de formation diplômant ou qualifiant.

• Reconnaissance officielle : inscription en tant que métier à part entière, visibilité sur le marché et outil qualitatif de référence au niveau national.

• Qualité de formation et système d’évaluation : processus de veille du métier et suivi des acquis.

• Légitimité : activité pouvant être exercée sereinement et ne plus faire l’objet des menaces corporatistes rencontrées.

Stratégie de développement : investissement, communication, rapprochement avec les entreprises et autres institutions

Samir SALIBA, président de la F.F.M.B.E

Sources : Rapport CNCP 2010 au Premier Ministre

Source

Par  Samir SALIBA / paru dans La Massagère / Numéro 11 / 2012.

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