Les perspectives du massage-bien-être

Longtemps la mesure du progrès social s’est faite à l’aune de critères économiques.

Les perspectives du massage-bien-être

Si le secteur du bien-être et le massage-bien-être en particulier se sont beaucoup développés ces dernières années, ils ont encore l’avenir devant eux. Quelles perspectives pour le massage bien-être ?

La première chose que l’on peut espérer est bien évidemment la reconnaissance du massage-bien-être en tant que discipline distincte de la masso-kinésithérapie. Cela fait d’ailleurs partie des missions de la FFMBE. Cela passe par la promotion du massage-bien-être auprès du grand public (qui a déjà commencé à l’adopter pour une meilleure hygiène de vie) mais aussi auprès d’institutions telles que les centres hospitaliers, les entreprises, les professionnels de la santé qui commencent eux aussi à faire entrer le massage-bien-être dans leurs habitudes et à le conseiller.

Devant cet état de fait, cet engouement et cette démocratisation du massage-bien-être, nous pouvons croire en une prochaine reconnaissance de l’activité de praticien en massage-bien-être et ainsi à une installation et une activité plus sereines. La France sera d’ailleurs amenée à se tourner vers ses voisins européens mais aussi mondiaux qui ont tous reconnu le massage-bien-être, notamment la Suisse : dans certains cantons, le massage-bien- être est même remboursé par l’assurance-maladie. Une idée à « copier » aux Helvètes ? Au Canada, les « massothérapeutes » sont entièrement reconnus et très sollicités ; ils bénéficient d’une solide formation dont la France pourrait là aussi s’inspirer afin de ne plus faire figure d’exception.

Cette reconnaissance nous conduirait alors dans le même temps vers le droit, stipulé par une loi, d’utiliser le terme « massage- bien-être » revendiqué par les masseurs-kinésithérapeutes. D’au- tant que ce terme est déjà largement reconnu et usité par le grand public qui ne s’y trompe pas…

Travailler main dans la main avec les masseurs-kinésithérapeutes fait également partie de ce que l’on peut espérer pour les années à venir. D’autres professionnels de la santé sont et seront encore davantage amenés à conseiller le massage-bien- être à leurs patients.

Le secteur du bien-être connaît un important essor économique à l’abri de la crise, source d’une sérénité qui ne fera que soutenir en retour cet essor. Spas et cabinets de massage-bien- être se développeront encore davantage. L’économie étant le nerf de la guerre, cela permettra de créer une émulation autour du massage-bien-être qui se répercutera sur la qualité des formations, et donc sur la qualité des prestations proposées par les praticiens, ce qui profitera aux usagers qui continueront à solliciter toujours plus leurs praticiens et à être en confiance. La boucle est bouclée.

Réfléchir ensemble mais aussi avec d’autres professionnels du bien-être, de la santé et avec des chercheurs fait aussi partie des perspectives du massage-bien-être et de notre activité. Un horizon au demeurant très proche grâce à ce premier colloque organisé par la FFMBE autour du thème de la confiance. Ces réunions, rencontres et réflexions sont amenées à se développer de manière exponentielle (au même titre d’ailleurs que la presse spécialisée et qu’une littérature très orientée bien- être). Elles permettront de donner aux praticiens une meilleure connaissance de leur profession mais aussi plus d’assurance et ainsi de mieux conseiller leurs clients.

La reconnaissance est donc le maître-mot et la clé de voûte d’un avenir serein et positif pour la pratique du massage-bien-être. Elle est en chemin, et le chemin est toujours ce qu’il y a de plus intéressant.

Source

Par Claire TEDESCHI/ paru dans La Massagère / Numéro 19 / 2014.

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