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Le Toucher-massage® à l’hôpital : les émotions au bout des doigts

Le Toucher-massage®, plus qu’un geste technique, professionnel ou relationnel, est une intention, une rencontre. A l’époque où la bienveillance est prônée dans notre système de soin, il paraît pertinent de s’intéresser à ce concept de Toucher-massage® et tout ce que cela apporte au patient mais aussi au soignant. Un concept amené par Joël Savatofski : Quelle est cette approche, cette philosophie de soin ? Voici quelques pistes de réponses.

Au quotidien

Dans la pratique quotidienne, tel un artiste avec sa palette de couleur, le soignant se sert de la palette de quatre des 5 sens, pour prendre soin des patients.

Il utilise la vue : « on ne peut pas prendre l’œil sans donner en même temps, car l’œil dévoile à celui qu’il regarde, l’âme qui cherchait à le dévoiler » (1). Le regard professionnel du soignant est un regard clinique qui évalue les symptômes et qui, par moments, est « déconnecté de la dimension affectuelle » (2).

Le soignant utilise également l’ouïe, écouter sans entendre, écouter pour permettre de comprendre, être à l’écoute. Ce sens a une grande place. Une intonation de voix peut modifier le sens de la phrase.

Ces deux sens sont « des sens intellectuels ou de la distance » (2).

L’odorat est un autre sens mobilisé par le soignant. Chacun de nous est sensible aux odeurs de notre environnement. Elles peuvent nous remémorer des souvenirs agréables tels que la senteur de l’herbe coupée pouvant nous rappeler notre enfance chez nos grands-parents, ou encore l’odeur de la crème solaire qui peut nous évoquer les vacances au bord de la mer.

Comme le dit Jacques Masraff (3) : « les senteurs agréables et personnalisées contribuent à créer un cadre de soins hospitaliers confortable, tant pour les patients et leurs visites que pour le personnel soignant ».

Il est « le sens le plus sollicité dans une interaction corporelle entre l’infirmière et le malade » (2).

 A l’inverse, il existe des odeurs procurant des sensations plus désagréables. Lorsque le soignant rentre dans la chambre d’un patient, les différentes odeurs perçues, sont mises sous silence.  L’odorat peut impliquer le dégoût, celui de l’autre et de soi.

Le dernier sens présent dans la pratique soignante est le toucher.

Selon Catherine Mercadier : Il a tout d’abord une « fonction épistémique » (2). Il est utilisé, le plus souvent, par l’infirmière pour élaborer un diagnostic : évaluer la chaleur des téguments, sentir si la peau du patient est sèche ou moite, repérer la bonne veine.

Il y a le « toucher utile » selon Y. Gineste et J. Pélissier (4), le soignant qui prend une tension artérielle, la main d’une soignante qui s’efforce de rendre propre, lors de la toilette, le corps du malade.

Enfin, le toucher a également une « fonction sémiotique » (2). Il s’agit du domaine de la communication non verbale :  faire savoir au malade qu’il n’est pas seul. Il s’agit d’atténuer les douleurs et les angoisses par des gestes rassurants et bienveillants.

 Ces deux sens sont des « sens de l’affectivité et de la proximité » (2).

De par mon expérience d’infirmière en soins palliatifs et de praticienne référente en Toucher massage®, j’aimerais mettre en avant les bénéfices du toucher à travers le massage pour le patient comme pour le soignant.

Je vais, dans un premier temps, m’attarder à définir ce qu’est le toucher bienveillant et le massage. Dans un deuxième temps, je démontrerai les bénéfices du Toucher-massage® dans la relation soignant-soigné.

1/ Le toucher 

Du latin « toc care » (heurter, frapper), il est défini par le dictionnaire Le Littré comme : « sentir un objet avec la main, se mettre en contact avec un objet, de quel qu’autre façon que ce soit » (5).

« Il est le seul sens indispensable à la vie » (6), c’est un sens de la réciprocité : toucher l’autre, c’est être toucher par l’autre.

Dans la pratique soignante, « le toucher est toujours un geste professionnel, technique ou relationnel » (2). Le soignant s’autorise à toucher les malades : plus de 85% des soins utilisent le toucher. « Les contacts corporels restent très codifiés » (6). Il entre dans la sphère intime du patient par l’intermédiaire d’un soin technique en protocolisant tous ses gestes.

Le soignant va acquérir la technique créée par ce protocole. Une fois maîtrisée, comme par exemple la toilette, va-t-il réfléchir sur l’intention qu’il va mettre lors de ce soin ? Va-t-il questionner les besoins de la personne soignée et ainsi s’adapter, c’est-à-dire, effectuer des soins personnalisés ? Le soignant va-t-il se laisser toucher par l’autre et éprouver ainsi des émotions qui lui permettront de transmettre un toucher bienveillant, facteur de bien-être ?

Ou au contraire, mettra-t-il ses émotions de côté, et ainsi se protéger (mécanismes de défense) par application du protocole strict ?

Comme le dit C. Mercadier, « les soins du corps (…) permettent d’établir une relation d’intimité et de confiance » (2) entre le soignant et le soigné.

 Pour soigner une personne dans les meilleures conditions, il est indispensable de créer un lien de confiance réciproque.

« Le toucher ne s’impose pas, il se propose » (7). En effet, il se propose en établissant un lien concret, authentique et juste.

Il est donc souhaitable, de savoir prendre du recul sur ces pratiques professionnelles par un questionnement tant personnel que collectif, en équipe. Le toucher impose une connaissance de soi, de ses limites personnelles, sa capacité à entrer en contact avec l’autre. L’intentionnalité du geste permet de rester dans une relation adaptée et respectueuse.

Il est essentiel de respecter l’autre pour pouvoir rentrer dans sa bulle intime. Une attitude congruente est nécessaire. Il est donc important de savoir toucher, de réfléchir à ce que nous mettons dans notre toucher et surtout de nous laisser toucher par l’autre.

 La notion de bien être par le toucher ne fait pas partie des enseignements des instituts de formation dans la santé, elle ne se retrouve pas non plus dans le langage quotidien des soignants.

« Le plus grand plaisir provient du fait de soigner, de sauver des vies humaines, de participer à la guérison » (2).

2/ Le massage 

De l’arabe « massa » (palper, toucher), il est définit par le dictionnaire français le Littré comme : « action de presser avec les mains toutes les parties musculaires du corps et d’exercer des tractions sur les articulations afin de donner la souplesse et d’exciter la vitalité » (5).

Comme l’écrit Joël Savatofski : « le massage est également, sans l’écrin de la parole, la rencontre avec l’autre, par les gestes et la sensation » (8).

Le massage, pour le soignant, ne semble pas faire partie des soins donnés aux patients au quotidien. Il s’agit, de quelque chose en plus « des touchers utiles » (4). Il l’explique par un manque de connaissances dans les différentes techniques de massage, mais également, un manque de temps. L’image du massage en institut est très présente.

C’est lors d’une intervention en 1982 à l’institut de formation en soins infirmiers de Versailles, qu’est venue, à Joël Savatofski, l’idée du Toucher-massage® comme discipline à part entière et à enseigner.

Le Toucher massage® se définit comme : « une intention bienveillante qui prend forme grâce au toucher et à l’enchaînement de gestes sur tout ou partie du corps, qui permet de détendre, relaxer, remettre en forme, rassurer, communiquer ou simplement procurer du bien-être, agréable à recevoir et qui plus est à pratiquer » (8).

J. Savatofski nous explique que l’enseignement du massage est tout d ‘abord : « d’acquérir la confiance en soi, d’adopter des attitudes bienveillantes, d’être plus à l’aise et mieux dans sa peau pour pouvoir s’exprimer en faisant confiance à son intuition, pour pouvoir aider par les mains » (8).

On n’enseigne pas le Toucher massage® comme on apprend à poser une sonde vésicale. Cela nécessite de réfléchir sur la personne que nous sommes, avec nos valeurs, nos limites.

Qu’ai-je envie d’apporter à ce patient au travers de mon Toucher-massage® ?

Est-ce que j’accepte d’être touchée et de quelles façons ?

Que va m’apporter le massage ?

Qu’est-ce que je veux transmettre au travers de mon massage à cet être humain qui voit son corps transformé et qui souvent ne se reconnaît plus ?

Existe-t-il un ou des bénéfices à pratiquer le toucher-massage pour le patient ? Pour lui comme pour moi ?

Comme l’écrit Carine Blanchon : « lorsque deux personnes se rencontrent, chacun a un ressenti qui lui est propre » (7).

3/ la rencontre avec les patients 

Je rencontre “Mr M“, 48 ans, atteint de la maladie de Charcot depuis deux ans. Il souhaite un massage pour soulager ses douleurs. Je suis en cours de formation de praticienne référente par la relation d’aide en Toucher-massage®.

Lors de cette première séance, j’observe un malade épuisé par la douleur. Il ne dort plus. Il me dit : « ce que je veux, c’est qu’on atténue mes douleurs pour que je puisse dormir, me reposer ».

Je lui propose 5 séances de Toucher massage®au niveau du dos, des jambes et des pieds. Je propose à Mr M de s’installer sur le côté dans son lit, je mets une musique de détente type jazz avec son accord et un diffuseur d’odeurs relaxantes. La chambre est alors très vite remplie de senteurs agréables.

Dès que je pose mes mains sur ses épaules pour prendre contact, je ressens une grande chaleur, qui me submerge d’émotion : je me sens presque joyeuse d’être présente dans cette chambre avec Mr M, de lui offrir ma bienveillance et j’espère un bien être au travers de mes mains. Je suis surprise par tant d’émotion. J’ai l’impression que je viens de créer quelque chose d’important :  un « moment différent presque magique ». Je pense que cette magie peut m’emmener loin.

Instinctivement, mes gestes sont lents pour intensifier la profondeur et renforcer mon objectif : par le bien-être que j’apporte dans ce massage, je veux atténuer les douleurs. Je me permets de faire des pauses dans le déroulement du massage. La chaleur de mes mains soulage Mr M.

A la fin de cette première séance, je perçois que Mr M et moi avons créé un grand lien de confiance.

Le Toucher-massage® permet à Mr un relâchement des tensions, de diminuer ses douleurs et de ressentir à nouveau une partie de son dos.

A la deuxième séance, je ressens à nouveau cette joie de retrouver Mr M. Un échange verbal avant la pratique du Toucher-massage® se fait naturellement. Il évoque alors ses inquiétudes quant à l’évolution de sa maladie dont il connaît l’incurabilité. Il me parle d’anticiper. Il me confie avoir deux filles et souhaiterait aller vivre près d’elle.

Nous retrouvons ensemble le moment « magique » crée au premier massage, dès que je pose mes mains sur ses épaules. Cette séance est à nouveau très bénéfique pour Mr M. Il me dit « se sentir léger » que ses mouvements se trouvent facilités, il arrive à mieux dormir.

La pratique du Toucher-massage® et le mieux être que ces séances procurent, permettent par différents mécanismes physiques et psychologiques d’atténuer la sensation douloureuse. Mr M se sent apaisé et retrouve de l’énergie.

Ces séances ont mis au premier plan Mr M en tant que personne. Cela a renforcé son envie d’être lui, de se faire confiance. Elles lui ont permis également, de prendre le recul nécessaire pour aborder sa situation différemment, en acceptant un peu mieux, l’impact de la maladie qui s’impose à lui, sur son corps et sur ses capacités très diminuées.

Finalement, j’en conclus que le Toucher-massage® est un outil de médiation, qui permet à la personne massée d’exprimer ses difficultés, de se sentir davantage acteur de sa vie, pour faire des choix qui lui semblent plus justes. Les bénéfices psychologiques de cette pratique permettent de développer un meilleur rapport à soi et à l’autre et accompagnent une démarche d’apaisement.

Mr M s’est autorisé à parler de sa fin de vie, de ses directives anticipées, de sa volonté de bénéficier du suicide assisté pratiqué en Suisse. Il a exprimé de la tristesse par des pleurs et des larmes.

Ces séances ont permis à Mr de faire face à des situations de stress, d’angoisse, face à la perte de son autonomie en lien avec l’évolution de cette maladie neurodégénérative. Les séances de Toucher-massage® pratiquées, ont diminué l’angoisse de Mr M.  Il a repris confiance en lui et en ses capacités physiques restantes et psychologiques.  Les séances ont agi sur son sommeil, qui est devenu plus réparateur grâce à la diminution de la douleur et de l’angoisse.

Enfin, Mr M a pu se projeter dans un avenir plus lointain. Il se voit davantage comme un homme, un père et non une personne atteinte de la maladie de Charcot. Il a pris la décision de déménager à Marseille auprès de sa fille pour partager des moments de vie.

Le lien que nous avons construit entre Mr M et moi est authentique et juste. J’ai ressenti de la satisfaction, de la joie à prendre soin de Mr M.

Cet accompagnement m’a permis de vérifier que la pratique du Toucher-massage ® autorise la réappropriation de son schéma corporel malmené par la maladie et ses traitements. Il a également un rôle dans la confiance en soi. « Le Toucher-massage® réactive l’estime de soi et préserve le sentiment de dignité » Joël Savatofski.

Seconde expérience : je rencontre “Mme E“, 49 ans, qui vient pour une problématique de douleur post opératoire dans le cadre des soins de support. Elle est en surveillance d’un cancer ORL (oto-rhino-laryngé). Elle a eu une intervention chirurgicale qui lui laisse une cicatrice au niveau du cou. Elle la cache par un pansement alors que la cicatrisation est terminée.

Mme E rencontre, dans un premier temps, le médecin de mon équipe qui lui prescrit des antalgiques et propose une séance de Toucher-massage® avec moi.

Mme E est une femme discrète, réservée, qui a besoin de faire confiance.

Elle me demande de soulager des tensions au niveau de sa nuque et de ses trapèzes. Je perçois une souffrance par rapport à son image corporelle, une grande pudeur, une grande angoisse que le cancer réapparaisse.

Lors de la première séance, elle accepte que je lui masse le dos, la nuque avec de l’huile. Je sens beaucoup de chaleur dans mes mains qui diffuse au niveau de son corps, particulièrement au niveau de sa nuque.

Mme E finit par se détendre. Elle finit par s’endormir et ne se réveille que 10 minutes après la séance. J’ai pu observer un lâcher prise de la part de Mme E. Ses bras se sont détendus et sa tête s’est relâchée.

A la séance suivante, qui a lieu 1 mois après, Mme E n’a plus de pansement qui cache sa cicatrice. Elle est de confession musulmane, son mari ne voulait pas qu’elle porte le voile car il trouvait cela inutile.

Elle a décidé de remettre le voile pour se sentir plus proche de sa religion, où elle y trouve beaucoup de ressources. La confiance en elle s’intensifie au cours des séances. Les douleurs s’estompent.

Je constate à nouveau que le Toucher-massage® a permis la réappropriation de son image corporelle, d’accepter la cicatrice sur son cou par le lâcher prise et la réactivation de l’estime de soi.

Elle se reconnait en tant que personne plutôt que malade. Et plus nous avançons dans les séances, plus son sourire, son visage s’illumine. Mme semble reprendre « sa vie en mains ». Elle a notamment participé à l’organisation du mariage de son fils.

En intégrant le Toucher-massage® dans mon quotidien de soignant, j’ai compris que mes mains sont indispensables dans la relation soignant-soigné qui se crée avec chaque patient. Cette pratique du toucher replace la relation humaine dans toute sa simplicité et authenticité.

Le Toucher-massage® permet d’optimiser tous les sens utilisés pour prendre soin des patients. Tout d’abord, le regard sera davantage bienveillant. Il ne s’agira plus d’évaluer seulement un symptôme d’inconfort mais également le bien-être de la personne.

De plus, nous l’avons vu, cette pratique favorise l’écoute, la communication. Le soignant a des paroles douces grâce à la détente produite par les gestes lents et attentionnés. Le toucher est un moyen de communication non verbal, ne l’oublions pas. Au travers du Toucher-massage®, des sensations se transmettent, l’expression sans la parole, se fait.

Enfin, le soignant se sert de l’odorat. Lors de la pratique de Toucher-massage®, l’huile de massage utilisée, permet d’apporter des senteurs agréables sur le corps du malade et dans son environnement.

Depuis que je pratique le Toucher-massage® auprès des personnes en souffrance, que je rencontre dans le cadre de mon activité professionnelle d’infirmière en équipe mobile de soins palliatifs, la relation de confiance auprès d’elles est amplifiée. Les personnes se confient davantage sur leurs peurs, leurs angoisses. Elles mettent en place des projets pour prendre soin d’elles et de leur entourage. Mon accompagnement s’est enrichi.

Et puis je constate que cette pratique du Toucher-massage® me permet d’avoir une reconnaissance non seulement dans mon équipe mais également dans les services de l’hôpital  où j’interviens.

Mes collègues paramédicaux ou médicaux me sollicitent pour pratiquer des séances auprès de patients.

Au travers du bien-être que j’apporte, je me demande s’il n’y aurait pas un effet de « contagion » sur mes collègues c’est-à-dire une envie d’apporter un mieux-être et ainsi remettre l’humain et non la maladie au sein des priorités de la prise en soin.

Enfin, je reconnais que ces rencontres lors des séances de Toucher-massage®, m’ont confortée dans l’idée que je crois en la vie, que je crois en ce que je fais et surtout que je crois en moi.

4/ Conclusion :

Le toucher est le premier et le dernier sens qui est présent jusqu’à la fin de la vie.

S’initier au toucher bienveillant, c’est apprendre à poser ses mains avec authenticité et respect, sur le corps d’un être humain, transformé par la maladie. Qu’il soit amaigri ou avec d’importants œdèmes, ou qu’il est subi une chirurgie mutilante et qui ne se reconnaît plus dans celui-ci. La prise de contact initiale est essentielle pour créer une relation de confiance dans la relation.

Toucher l’autre, c’est accepter d’être touché soi-même, « être toucher par l’autre », mais aussi d’être à l’écoute de ses besoins, de ce que son corps nous dit de sa souffrance et de son histoire.

Le toucher induit une réciprocité, pour prendre soin de l’autre, il est nécessaire d’être soi-même posée, de se sentir bien, in fine prendre soin de soi. La pratique du Toucher-massage® nous permet aussi cet apprentissage-là.

Je pense qu’il faut du temps pour comprendre qui nous sommes et ce que notre personne peut apporter à une autre personne.

Dans ma pratique professionnelle, je remarque que certains soignants sont persuadés, qu’eux seuls, savent ce qui convient au bien être d’un patient. Ces comportements ne peuvent-ils pas modifier la relation soignant-soigné ? Peuvent-ils être dans une écoute bienveillante et ainsi créer une relation de confiance authentique ?

Il s’agit peut-être d’un mécanisme de défense (identification projective) ?

La réciprocité du toucher n’est-elle pas tronquée ? La pratique du Toucher-massage® est-elle, alors, possible pour tous les soignants ?

Article écrit par Sandrine SEGUIN ; Infirmière en équipe mobile de soins palliatifs (CH Dreux).

Bibliographie :

  1. Simmel Georg : « Questions fondamentales de la sociologie », dans sociologie et épistémologie, Paris 1981
  2. Mercadier Catherine : « le travail émotionnel des soignants à l’hôpital », édition Seli Arslan, 2ème édition août 2017
  3. Masraff Jacques : « importance des odeurs pour le patient et pour le personnel soignant », Info Kara 2005/1 vol 20, CAIRN info, mars 2017
  4. Gineste Yves et Pélissier Jérôme : « Humanitude », édition Armand Colin, mars 2017
  5. Dictionnaire le Littré, édition Garnier, novembre 2006
  6. Lagarde-Piron Laurence : « Corps à Corps infirmier », édition L’Harmattan, avril 2018
  7. Blanchon Carine : « le toucher relationnel au cœur des soins », édition El Sevier 2006
  8. Savatofski Joël : « Le Toucher-massage® », édition Lamarre 2010.
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L’article est sublime. On se croirait à la place de la masseuse. On ne se rend pas compte à quel point les autres sens sont importants en temps normal.
Merci de nous faire partager ces expériences, celles des patients et la vôtre.

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