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Le gouvernement se mobilise grâce aux actions de Zéro Macho

L’association Zéro Macho mène depuis des années un combat contre le système prostitueur et les dérives qu’il entraîne, notamment l’exploitation dissimulée derrière les faux « salons de massage ». Grâce à son engagement, le gouvernement prend aujourd’hui des mesures concrètes pour lutter contre ces établissements et protéger les victimes. Sous l’impulsion de la ministre de l’Égalité entre les femmes et les hommes, Aurore Bergé, des actions renforcées vont être mises en place pour assainir le secteur et restaurer l’image du métier de masseur·se.

La ministre de l’Égalité entre les femmes et les hommes prend le taureau par les cornes et fait le ménage parmi les faux « salons de massage ».

Une excellente nouvelle, tant pour la défense des droits humains face à l’exploitation que pour notre métier, qui souffre de la présence de ces établissements usurpant l’appellation « salon de massage ». Ce terme y est détourné, voire associé à des pratiques illégales, un véritable fléau pour les professionnels du massage. Sur le terrain, de nombreux praticiens reçoivent au moins un appel par semaine, voire quotidiennement, en raison de cette confusion.

À noter que dans les pays anglo-saxons, le mot « masseuse » est souvent lié à la prostitution. Au Canada, une distinction claire est faite entre « masseuse » et « massothérapeute » : la première désigne une travailleuse du sexe, tandis que la seconde désigne une professionnelle du massage.

En octobre 2024, un  salon de « massage » a été fermé à Rennes. Sa gérante a été condamnée à deux ans de prison avec sursis pour proxénétisme, assortis d’une interdiction de diriger une entreprise pendant cinq ans. Elle employait des femmes chinoises, et plusieurs clients ont confirmé l’existence d’un supplément pour ce qui est communément appelé une « finition manuelle » (source).

Rien qu’à Paris, on dénombre plus de 425 établissements asiatiques se présentant comme des « salons de massage » alors qu’ils sont en réalité des lieux de prostitution. Un article de Bérangère Lepetit, publié dans Le Parisien du 28 février 2025, met en lumière l’ampleur de ce phénomène.

La ministre Aurore Bergé affiche une volonté ferme de lutter contre ces établissements et affirme sa détermination : ces lieux doivent être fermés !

Pour y parvenir, elle annonce une circulaire interministérielle, en collaboration avec le ministre de l’Intérieur et le garde des Sceaux, visant à appliquer immédiatement des mesures renforcées. La police, la gendarmerie et le comité opérationnel départemental antifraude (Codaf) seront mobilisés pour contrôler, agir et fermer ces établissements. « C’est une priorité du gouvernement. Il n’y aura aucune tolérance », déclare-t-elle.

Les femmes exploitées dans ces salons seront reconnues comme victimes, conformément à la loi Olivier-Coutelle, et bénéficieront d’un accompagnement adapté. En parallèle, les réseaux de proxénétisme seront poursuivis, et les « clients » sanctionnés d’une amende de 1 500 €.

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Une décision forte, en espérant qu’elle aboutisse concrètement ! Mais soyons réalistes : supprimer ces salons ne signifie pas faire disparaître leurs clients. Cesseront-ils pour autant leurs pratiques ? Comment la régulation de la sexualité s’opère-t-elle ? Quel impact cette mesure aura-t-elle sur les véritables salons de massage ? Cette question de société mérite une réflexion approfondie pour s’attaquer aux causes réelles du problème.

Source

Par Eloïse Mercier, Présidente de la Fédération Française de Massages Bien-Être (FFMBE).

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