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L’action « massages dans la rue » contre la prostitution déguisée : première opération réussie !

Depuis octobre 2022, la FFMBE est associée à l’association Zéromacho pour dénoncer l’utilisation du massage comme vitrine légale des officines de prostitution. A Paris, Zéromacho a recensé plus de 370 de ces « salons de massage » qui exploitent des femmes en situation d’esclavage. L’enjeu pour la FFMBE est de s’opposer à cette banalisation d’une image du massage associé à des prestations sexuelles. Une image désastreuse pour la profession. Une image aux conséquences multiples, qui confronte chaque jour les professionnels du massage à des sollicitations inappropriées.

L’action « massages dans la rue » à Paris le 17 juin 2023

Fruit de la coopération entre la FFMBE et Zéromacho (voir l’article de présentation du partenariat), l’action « massages dans la rue » a consisté à installer des tables de massage Place Lévis dans le 17e arrondissement afin d’attirer l’attention des passants.

Une opération d’information et de sensibilisation organisée par les bénévoles de Zéromacho et placée entre les mains de six masseuses et masseurs bénévoles agréés par la FFMBE : Claudia, Raphaële, Magali, Nicolas, Kevin, de la région parisienne, et aussi Cécile, venue de Grenoble.

Le 17 juin étant la veille de la fête des pères, notre slogan était tout trouvé : « Pour la fête des pères, offrez un vrai massage ! »

Une vingtaine de personnes ont été massées, notamment la députée de la circonscription, Caroline Yadan, et le maire du 17e, Geoffroy Boulard. Avec 50 prétendus « salons de massages », le 17e arrondissement est celui qui en compte le plus.

Les bénévoles de Zéromacho ont distribué des tracts expliquant l’opération, avec au verso, la pétition demandant l’application de la loi Olivier-Coutelle contre le système prostitueur. Diffusée depuis le début d’année 2023 et relayée par la FFMBE, a déjà rassemblé plus de 1300 signataires. 

Cette pétition peut être signée en ligne sur le site de Zéromacho, mais également téléchargée en PDF sur cette page pour l’imprimer et la diffuser à vos proches et clients.

Les masseuses et masseurs ont pu témoigner de l’image dégradée de leur profession à cause de ces prétendus « salons de massages », et des inconvénients qui en résultent : des hommes leur demandent par téléphone s’ils ou elles massent « tout le corps », font des « finitions » ou des « massages sensuels ». Une masseuse explique : « J’ai toujours peur en disant mon métier qu’il y ait confusion sur ma pratique ».

Extrait du reportage de Valentin Dunate diffusé lundi 19 juin 2023 sur France Info

(…) Les professionnels du massage en colère 

Ce business agace aussi de nombreuses masseuses professionnelles qui exercent à domicile ou en institut. Toutes expliquent qu’il n’y a pas une semaine sans qu’elles reçoivent des propositions indécentes par téléphone ou SMS. Elles dénoncent la confusion dans l’esprit de certains hommes, pour qui massage est synonyme de faveur sexuelle. Certaines décident même de ne plus masser les hommes. “C’est terminé, car il y en a un qui m’a fait un sale coup”, explique Samantha, masseuse et sophrologue en région parisienne. “C’est assez dur. J’ai commencé par lui masser les pieds et quelques minutes après, il a commencé à faire des gestes très déplacés. Je me suis dit : ‘Je rêve !’ Il se masturbait, je n’ai pas pu réagir tout de suite. J’ai expliqué qu’ici, on ne peut pas faire ça et depuis, je ne fais plus les hommes.” C’est donc pour éviter d’en arriver là que la Fédération française de massage bien-être se joint à l’association Zéro Macho dans ce combat contre les faux salons de massage (…) – Voir le reportage complet.

Découvrir l’action sur le site de Zéromacho : https://zeromacho.fr/action-91-17-juin-2023-seance-de-massages-organisee-place-levis-paris-17e/

pétition Zéromacho FFMBE

Zéromacho et la FFMBE comptent sur vous : signez et faites signer autour de vous !

Nous avons choisi une pétition papier plutôt que sur internet (PDF à imprimer) car nous pensons qu’une grande pile de documents tangibles fera plus d’effet sur le bureau du procureur général de la République.

Merci de les retourner à l’adresse indiquée sur la pétition.

Télécharger la pétition (PDF)

Prochaine action le samedi 30 septembre 2023 de 15h à 17h
A Paris, dans le 9e arrondissement

Source

Par François Cordier, responsable communication FFMBE.

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