Les Parisiens et visiteurs des rues parisiennes ont nécessairement remarqué ces boutiques de massage au look peu conforme aux standards de la profession : une rue à l’écart ; une devanture aveugle, à la propreté douteuse ; un néon « massage », style années 60 ; un numéro de téléphone sur la porte. En ces lieux des femmes, en majorité des Chinoises, sont enfermées 7 jours sur 7, dix heures par jour. Seuls des hommes entrent et sortent. Seules des femmes y font des « massages ». Il y a 311 de ces salons à Paris.
Engagé depuis 2011 contre le système prostitueur, Zéromacho a mené l’enquête et a déjà poussé la porte de plus de 200 de ces salons. Elle a acquis la conviction que ces boutiques sont la vitrine légale de réseaux organisés et qui exploitent des femmes en situation d’esclavage.
Pour sa part, la FFMBE s’inquiète de cette banalisation d’une image du massage associé à des prestations sexuelles. Plus de 300 boutiques parisiennes, et combien ailleurs ? Comme autant de panneaux publicitaires qui affirment aux passants que « massage = sexe ». Une image désastreuse pour la profession. Une image aux conséquences multiples, qui confronte chaque jour les professionnels du massage à des sollicitations inappropriées. NON, les professionnels du massage ne font pas les « finitions ».
Bonjour, entièrement d’accord avec ce mouvement. Nombre de praticiennes ne veulent plus ouvrir leur salon aux hommes car il y a de plus en plus d’amalgames entre massage et sexe. Une grande partie des appels relève de ce genre de demandes. Y a-t’il des actions prévues en province ?
Très bonne initiative ! Je vais demander à des élèves en PPBE s’ils veulent être bénévoles.