De la mélodie à la musicalité de l’être dans le massage
Qui n’a jamais utilisé la musique dans sa pratique professionnelle du massage bien-être ?
La musique accompagne le geste, inspire le rythme du massage et guide le voyage sensoriel du receveur.
Sous les mains du praticien, le toucher éveille les sens et ramène doucement la personne à son corps. Le son, quant à lui, agit comme un souffle discret : il emporte les pensées vagabondes, allège l’esprit et ouvre un espace propice à la sérénité.
Le toucher aide la personne massée à s’ouvrir à l’éveil de ses sens et à se reconnecter à sa corporéité. Le son favorise souvent un lâcher-prise plus rapide, permettant au receveur de s’éloigner de ses préoccupations mentales et d’entrer dans un véritable voyage intérieur.
Par le choix musical qu’il installe dans son espace, le masseur donne une tonalité personnelle à sa séance. Les harmonies résonnent en lui, inspirent son cœur et se prolongent jusqu’au bout de ses doigts. Chaque geste devient alors une note, chaque effleurage une vibration, composant une véritable musique corporelle.
Le masseur choisit sa musique comme on choisit une intention, jusqu’à créer une symphonie sensorielle où le toucher et le son ne font plus qu’un.
Avec ou sans musique, le massage peut lui-même s’apparenter à une composition : peu à peu, le glissement des mains s’accorde, jusqu’à faire émerger la musicalité propre au corps du receveur. La magie du massage apparaît alors : au-delà de la technique, dans la rencontre singulière entre le donneur et le receveur, le temps et l’espace semblent s’effacer, laissant place à un instant suspendu.
C’est là tout l’art du massage : un toucher qui relie le corps à une dimension profonde de restauration de l’être.
Par le choix musical qu’il installe dans son espace, le masseur donne une tonalité personnelle à sa séance. Les harmonies résonnent en lui, inspirent son cœur et se prolongent jusqu’au bout de ses doigts. Chaque geste devient alors une note, chaque effleurage une vibration, composant une véritable musique corporelle.
Le masseur choisit sa musique comme on choisit une intention, jusqu’à créer une symphonie sensorielle où le toucher et le son ne font plus qu’un.
Avec ou sans musique, le massage peut lui-même s’apparenter à une composition : peu à peu, le glissement des mains s’accorde, jusqu’à faire émerger la musicalité propre au corps du receveur. La magie du massage apparaît alors : au-delà de la technique, dans la rencontre singulière entre le donneur et le receveur, le temps et l’espace semblent s’effacer, laissant place à un instant suspendu.
C’est là tout l’art du massage : un toucher qui relie le corps à une dimension profonde de restauration de l’être.
Le silence ouvre lui aussi des espaces essentiels dans le cerveau.
Les cellules gliales, et plus particulièrement les astrocytes — en forme d’étoiles — jouent un rôle fondamental dans le fonctionnement cérébral. Elles sont particulièrement actives durant les périodes de repos, lorsqu’il n’y a pas d’activité mentale intense. À ces moments-là, elles participent à l’élimination des toxines et déchets accumulés et augmentent l’espace entre les cellules, jusqu’à 25 %. Ce mécanisme favorise la régénération et l’efficacité du cerveau.
Le silence est ainsi tout aussi régénérateur qu’une vibration sonore.
Dans le silence, la musicalité de l’être peut s’éveiller pleinement. L’espace intérieur s’ouvre, le corps exprime son essence et laisse émerger ses propres vibrations. L’attention se détourne du monde extérieur pour se recentrer sur les sensations corporelles, révélant émotions et perceptions parfois inédites.
Que ce corps existe ! Unique et vibrant, il révèle toute la richesse et la diversité de la vie qui l’habite.
Depuis toujours, l’être humain utilise le son pour se relier à la nature et au vivant.
Le premier son est celui de la voix humaine : simple, profonde, porteuse de langage puis de chant.
La vibration sonore a accompagné les rituels, les passages de vie et les cérémonies. Elle relie à quelque chose de plus grand que soi, à l’indicible, à l’insondable.
Au fil du temps, le son se diversifie à travers les instruments inventés par l’humain : le bois frappant le bois, la peau tendue du tambour, les hochets de bambou, les cordes vibrantes sous les doigts… jusqu’aux touches d’un piano ou au métal façonné d’une trompette. Chaque son devient alors un éveil des sens, une invitation à l’imaginaire, à l’harmonie, aux rythmes, aux mouvements et à la vibration.
Une étude scientifique menée en 2025 par l’université de Kyoto (Japon) met en lumière l’impact de certaines fréquences sonores sur les cellules humaines. Cette recherche montre que la vibration du son peut influencer la différenciation cellulaire, la communication entre les cellules et l’expression de près de 190 gènes.
Intitulée Modulation acoustique des gènes mécanosensibles et différenciation des adipocytes, l’étude a été publiée dans la revue Communications Biology. Elle ouvre des perspectives intéressantes sur les liens entre vibration, corps et santé.
Le choix musical dans une séance de massage est essentiel et demande une bonne connaissance de son répertoire. Toute musique ne convient pas à tout le monde. L’expérience montre que certaines personnes n’apprécient pas la voix chantée ou certains styles musicaux, qui peuvent faire ressurgir des souvenirs désagréables et entraver la présence à soi pendant le massage.
D’où l’importance d’une écoute attentive du receveur et d’un dialogue préalable autour du choix sonore. La musique peut alors devenir un véritable médium de rencontre entre la musicalité du donneur et celle du receveur, soutenant à la fois la fluidité du massage et la qualité de la réception.
Le silence peut être tout aussi apaisant et régénérateur qu’une vibration sonore. Le son, lorsqu’il est choisi avec justesse, devient une voie de réharmonisation. Mais s’il est inadapté, il peut aussi devenir envahissant et empêcher la personne massée de se reconnecter pleinement à elle-même.
L’objectif n’est donc pas seulement d’accompagner le massage d’une musique agréable, mais de créer un espace où la personne peut réellement se rencontrer.
S’agit-il d’un moment de détente et de relaxation ?
D’une rencontre profonde avec la musicalité intérieure de l’être ?
Ou d’une autre intention encore ?
C’est une invitation à écouter votre intention de praticien et à la porter jusque dans vos choix musicaux.
Michel Le Van Quyen, Le cerveau et le silence, Flammarion
Source
Par Eloïse Mercier, Présidente de la FFMBE.